GRAND
SUD - AVEYRON | Édition du lundi 9 mars 2009
Les puces envahissent Baraqueville.
Inédit. Le premier marché
était organisé, hier matin,
à l'espace Raymond-Lacombes.
Photo DMM
Les organisateurs n'en reviennent pas
encore. Le premier marché aux puces de Baraqueville,
qui s'est déroulé hier matin, à
l'espace Raymond-Lacombe, a connu un succès que
d'aucun n'osait espérer. Dès l'ouverture
des portes, à 7 heures, un public nombreux s'est
engouffré sous la halle à bestiaux. «
Lorsque je suis arrivé, à 5 h 30, il y
avait déjà des camions sur le parking
», explique Rodolphe Cosson, à l'initiative
de ces premières puces. Et sur les coups de 10
heures, il était difficile de se frayer un chemin
dans les travées, au milieu de visiteurs en quête
de bonnes affaires. Jeux vidéo, cassettes audio,
vaisselle, jouets, livres, vêtements pour adultes
et enfants, chapeaux… L'on pouvait, en effet,
trouver aisément son bonheur dans un joyeux déballage,
les visiteurs ressortant d'ailleurs rarement les mains
vides. Téléviseurs, lecteurs DVD ou ordinateurs
figuraient également à cet inventaire
à la Prévert, lesquels n'ont pas tardé
à trouver preneur.
Jusqu'à 120 exposants
Phénomène de société, conséquence
de la crise actuelle ou tout simplement flânerie
dominicale ? Rodolphe Cosson ne s'explique pas les raisons
de ce succès si soudain. « L'idée
d'organiser un marché aux puces germait depuis
longtemps. Nous l'avons laissée mûrir un
moment, puis nous nous sommes lancés »,
explique Rodolphe Cosson qui, avec son père Patrick
et son épouse Myriam, ont monté la société
familiale Prem, à l'origine de l'événement.
Il poursuit : « Mon père habite Clermont-Ferrand
et là-bas, il y a beaucoup de marchés
aux puces. Nous avons choisi Baraqueville car nous y
sommes installés et de plus, l'espace Raymond-Lacombe
s'y prête très bien. Ici, nous pouvons
accueillir jusqu'à 120 exposants ». Quant
au terme choisi, l'organisateur s'en explique : «
Nous avons décidé de l'appeler puces car
c'est plus sympa que vide-greniers. Et s'il y en a beaucoup
dans le Nord, il n'en existe pas ici. Nous avons voulu
nous différencier ».
Hier, plus de cinquante exposants ont
tenté l'aventure des puces. Une trentaine s'étaient
inscrits, vingt de plus ont débarqué avec
leur marchandise. De quoi effacer l'appréhension
de Rodolphe à l'approche de cette première.
Et vu les demandes de renseignements auxquelles il a
dû répondre hier, la prochaine édition,
le dimanche 12 avril, risque fort de connaître
un succès plus grand encore.
Renseignements exposants, particuliers
et professionnels au 06 69 91 13 89
ou sur www.puces12.fr.
S. Ferrer
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